«Bouger, c’est prendre de nouveaux chemins»

Vivre dans le respect de la planète ne se résume pas au recyclage. Une évidence pour Lani Lees: les bijoux créés par la jeune femme sont durables et unisexe. Tout comme son vélo.

Les tendances et les styles n’ont aucun secret pour Lani Lees, mannequin, styliste et créatrice. Mais la jeune Berlinoise a un faible particulier pour les accessoires. Sous la marque qui porte son nom, elle réalise des bijoux minimalistes. Ses sobres bagues, bracelets, colliers et boucles d’oreilles peuvent être portés par tous ceux qui ont un faible pour les bijoux en or ou en argent fabriqués à partir de métaux recyclés, les femmes comme les hommes.

«Quand je regarde vers l’avant, je vois la vie», explique Lani Lees. C’est pourquoi, dans son atelier, elle travaille de manière durable et sans se soucier des genres. Elle fait attention à ce que les matériaux soient réutilisés, et à ce que le transport et l’expédition soient aussi respectueux de l’environnement que possible. Même le sac en tissu dans lequel est livré son nouvel accessoire préféré est issu du commerce équitable et teint à main. «Chacune de nos pièces passe entre les mains du créateur avant d’être expédiée au client», explique Lani. «C’est notre garantie.»

Le quotidien de la jeune femme, tout comme son travail, reflète le style de vie du futur, et cela surtout lorsqu’elle se déplace dans les ruelles du quartier berlinois de Kreuzberg sur son vélo unisexe. Pour elle, il n’y a pas que ses bijoux qui doivent être destinés à tous, et en cela, elle s’inscrit totalement dans l’air du temps. 

Le style de la jeune berlinoise est urbain et décontracté tout en étant exempt de références genrées. Exactement comme son vélo: le Diamant 136 dont le look rappelle les années 1990 est parfaitement adapté à tous les cyclistes. Un vélo rétro pour tous? Exactement au goût de Lanis: «Créer de nouvelles valeurs à partir d’anciennes, je trouve que c’est un changement positif», explique la créatrice. 

Pour donner une chance à ce mode de vie, Lani essaie de vivre de la manière la plus durable possible. Cela signifie aussi qu’elle réalise la plupart de ses déplacements sans voiture: «Bouger, c’est repenser les choses, prendre de nouveaux chemins», explique-t-elle. Une déclaration qui est aussi une révolution mobile, un tour de pédale après l'autre.