Aller au festival en économisant de l’énergie

A pied, en vélo, en rollers, en monocycle, sur un skate ou un kickboard: «Greenfestival» récompense les façons les plus innovantes et durables de se rendre à son festival préféré.

Les grands openair du pays ont tous le même problème: quand des dizaines de milliers de festivaliers enthousiastes se rassemblent, il y a des conséquences pour l’environnement. On pourrait toutefois les éviter. Surtout celles qui proviennent des déplacements.

L’initiative «Greenfestival» soutient depuis cette années les organisateurs dans leur effort de développer un concept d’arrivées durable et respectueux de l’environnement. Celles et ceux qui voyageront en polluant le moins et qui le prouveront, posts sur les réseaux sociaux ou tickets de transports publics à l’appui, par exemple, pourront tenter de gagner des billets pour d’autres festivals, nuitée dans la zone V.E.P comprise!

Toutefois, seuls ceux qui ont marché, ceux qui sont venus à vélo ou sur leur skate ou encore ceux qui ont pris le bus, le train ou le tram, pourront participer.

Les festivaliers ne sont toutefois pas les seuls à apporter leur pierre à l’édifice. L’initiative  «Greenfestival» soutient les organisateurs dans leurs efforts pour rendre leurs manifestations plus efficientes énergétiquement et plus respectueuses de l’environnement. Cela peut être en gérant plus intelligemment le réseau électrique, en amortissant les pics de consommation (Peak Shaving) ou en utilisant des minuteries. L’Open Air Frauenfeld, le Gurten Festival ou l’Open Air Gampel se sont ainsi fixé comme objectif de diminuer de 15% leur utilisation d’énergie fossile cette année.

Il est bien entendu impossible d’éviter toute conséquence sur l’environnement. Mais il est toujours possible de les limiter. Alors, c’est parti!